Job d’étudiant : chance ou danger ?
En 2006/2007, 27% des étudiants qui avaient un job à côté de leurs études n’ont pas validé leur diplôme tandis que ce taux baisse à 18% pour ceux qui ne travaillaient pas.
42% des étudiants ont exercé au moins une activité pendant l’année universitaire, avec une nette préférence pour les contrats courts (moins de 6 mois) et inférieurs à un mi-temps hebdomadaire.
Du positif
Travailler tout en étudiant peut s’avérer très positif pour les étudiants mais à plusieurs conditions :
– Le travail doit respecter les horaires de sommeil de l’étudiant et lui laisser du temps pour réviser.
– L’idéal est que le travail soit en rapport avec ses études. Cela lui apportera une expérience du terrain et de nouvelles connaissances.
– Quel que soit le job, c’est souvent un plus sur le CV et cela montre la motivation de l’étudiant à réussir.
Et des risques …
Selon l’INSEE, seuls la moitié des étudiants qui ont travaillé ont exercé un métier en lien direct avec leur formation. La plupart travaillent dans la restauration et le commerce, des milieux aux horaires très difficiles pour les étudiants qui doivent assurer le lendemain matin !Certains étudiants sont obligés de travailler pour financer leurs études mais ce travail va les mener plus facilement à l’échec… Conjuguer travail et études demande une forte motivation, ce n’est pas un hasard si les étudiants qui travaillent décident pour 21% d’arrêter leurs études l’année suivante contre 11% chez les étudiants qui ne travaillent pas.
• Clémentine Fouquet, pour www.sereni.org
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