Matt Dillon : du mauvais garçon à la rédemption

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Lorsqu’on le questionne, l’acteur affirme n’être rattaché à aucune religion : « je n’ai ma carte de membre dans aucune Église » affirme t-il ironiquement. Élevé dans la religion catholique, il porte cependant une amulette de Bouddha autour du cou qui, dit-il, l’aide à affronter ses peurs. Il ne se considère pas comme bouddhiste mais de nombreuses règles de vie l’attirent dans cette philosophie : il croit notamment au karma et pense que celui-ci joue un rôle dans son existences et qu’il récoltera ce qu’il a semé dans une prochaine vie. Remarqué par un chercheur de tête alors qu’il était enfant et séchait ses cours de maths, il a joué des rôles de mauvais garçon, qui lui ressemblaient sûrement un peu voire beaucoup. Ce n’est pas pour rien s’il s »intéresse aujourd’hui au bouddhisme et à la rédemption.


Matt Dillon a joué dans plus d’une quarantaine de films et tourné avec de grands réalisateurs comme (entre autres) Francis Ford Coppola, Roman Polansky ou Gus van Sant. En 2002, il passe derrière la caméra avec « City of Ghosts ». Ce thriller tourné au Cambodge est complètement imprégné du bouddhisme.


Matt Dillon raconte dans une interview que c’est lors d’un voyage au Cambodge, Thaïlande et Vietnam qu’il a découvert le bouddhisme pour la première fois : en Thaïlande il a rencontré des moines qui avaient été criminels ou drogués. Il a alors compris le pouvoir immense de la rédemption.


Dans City of Ghosts, il a voulu montrer le bouddhisme et ses rites de façon très fidèle et réaliste. C’est pour cette raison qu’il s’est entouré d’Heng Mony Chenda, un spécialiste local du bouddhisme et de sa culture qui l’a conseillé pour son film et lui a beaucoup appris.


Clémentine Fouquet, pour www.sereni.org



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