Noël, le retour à l’essentiel
A ses débuts, Noël était une fête païenne qui existait sous différentes formes et qui marquait le solstice d’hiver.

Aujourd’hui, le rassemblement familial a pris le pas sur le motif religieux pour beaucoup d’Occidentaux, même croyants.
Jusqu’au quatrième siècle, les chrétiens ne célébraient que la fête de Pâques annuellement, puis ils introduisirent la fête de Noël par désir d’historiciser la naissance de Jésus-Christ.
Diverses influences
Quelques usages d’origine chrétienne se sont démocratisés au cours des siècles. Aujourd’hui, l’histoire de la naissance de Jésus est raconté dans les familles à Noël car elle symbolise l’espoir d’un nouveau départ, avant même de mettre en lumière le fondateur du christianisme. Voila pourquoi les crèches de Noël trouvent également leur place dans les foyers athées.
Par ailleurs, la fête de Noël a subi les influences d’autres croyances. Le symbole de Noël peut-être le plus connu en Occident, l’arbre de Noël, trouve ses origines dans la mythologie germanique. Pour ce peuple, le pin, l’arbre qui reste vert toute l’année, était un symbole de fécondité.
Naturellement on ne peut nier l’aspect commercial. Nombres d’usages crées dans un but commercial ont été adoptés par tous, y compris les Chrétiens. L’échange de cadeaux n’a pas été inventé par les Chrétiens, et le père Noël n’est pas non plus une figure religieuse, pourtant ils sont devenus au fil des siècles, des éléments indissociables de Noël.
L’évolution de Noël
Aujourd’hui, le rassemblement familial a pris le pas sur le motif religieux pour beaucoup d’Occidentaux, même croyants. Noël est devenu un mélange agréable de traditions et d’influences diverses. Tout le monde est libre de construire sa propre fête de Noël, le plus important étant que tous, sans distinction de croyances, le célèbrent dans la bonne santé, proche des êtres chers.
• Rogier Verschueren, pour www.sereni.org
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