Jardin zen : le règne minéral

Le jardin zen est originellement né en Chine et est apparu au 14ème siècle au Japon. Il s’agit un dérivé du bouddhisme zen qui met l’accent sur la simplicité.


On trouve les jardins secs dans de nombreux temples Zen.

Le plus connu est le jardin de pierres du temple Ryoanji à Kyoto, aménagé en 1499. Il est composé, selon les moines, de seize pierres, mais on ne peut en compter que quinze. L’histoire veut que la dernière pierre ne soit jamais visible, quel que soit l’endroit où l’on se place. Il s’agit d’une expression artistique et symbolique typiquement japonaise poussée à l’extrême.



Il est aménagé avec des éléments naturels comme la mousse, les graviers, le sable et les rochers. En général on n’y trouve pas de plantes. Comme il s’agit d’un jardin sec, l’eau est suggérée par des dessins dans le sable grâce à un râteau.

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On trouve les jardins secs dans de nombreux temples Zen. C’est un lieu spirituel où les moines pratiquent la méditation.

La jardin zen est plein de symbolisme : les pierres qui y sont disposées représentent des éléments naturels ou même mettent en scène des histoires comme des « îles dans la grande mer » ou « les 16 Rakkan déambulant et méditant ».

La mode du zen en Occident a mis au goût du jour ces jardins secs que l’on peut trouver en format miniatures dans des magasins de décoration ou de jardinage. Vous pouvez également en réaliser un en grandeur nature : à vos râteaux !


• Clémentine Fouquet, pour www.sereni.org



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