La méditation Vipassana comme remède universel
La méditation Vipasssana est l’une des plus anciennes techniques de méditation de l’Inde. Elle a été redécouverte par le Bouddha Gautama il y a plus de 2500 ans qui l’a enseignée en tant que remède universel à des maux universels.

La pratique du Vipassana joue un rôle central dans le processus de libération du bouddhisme Théravada.
« Vipassana » signifie voir les choses telles qu’elles sont réellement . Le terme « vipassana » désigne aussi un mouvement informel issu d’un courant bouddhiste moderniste qui prit son essor en Birmanie au 19ème siècle au sein de la tradition théravada et se singularisa en mettant au point une forme de pratique déritualisée et laïcisée axée sur la méditation. Cette forme de pratique fut par exemple proposée indifféremment aux moines et aux laïcs dans des centres de méditation.
Guérir l’homme de ses souffrances est le but de la méditation vipassana. Cette technique vise à l’éradication totale des impuretés mentales et le bonheur suprême de la totale libération qui en résulte. Guérir, non pas seulement soigner les maladies physiques mais guérir l’homme de toutes ses souffrance en constitue le but. La pratique du Vipassana joue un rôle central dans le processus de libération du bouddhisme Théravada.
En pratique
Il faut d’abord focaliser son esprit sur un objet. Chaque chose qui apparaît dans le présent à travers la porte de nos six sens : les yeux, les oreilles, le nez, la langue, le corps et l’esprit, doit être considérée comme un objet d’attention. Lorsque nous prenons l’abdomen comme objet, nous gardons notre esprit fixé sur l’abdomen et il faut se concentrer sur ses mouvements.
Du moment que nous sommes conscients de ce qui se produit, notre méditation est bonne. Cet objet sur lequel on se concentre devient l’objet primaire d’attention. Quand notre esprit vagabonde ou est distrait, il faut le noter également, ainsi que les sensations présentes dans le corps : penser, entendre, être distrait, avoir peur, être en colère…
Il est nécessaire d’être patient et persévérant pour pratiquer la méditation, d’autant plus qu’au début la concentration est difficile.
• Clémentine Fouquet, pour www.sereni.org
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