Jean-Jacques Dubost est membre de l’Alliance pour la Santé.

Il fait ici un constat des diverses lacunes de la médecine occidentale.

 

« Il y a beaucoup d’insuffisances dans notre système de santé. On pourrait en faire la liste mais elle ne sera jamais exhaustive et on pourra toujours en découvrir l’existence de nouvelles.

Pour l’Alliance pour la santé, c’est de la masse des adhérents que doivent venir les réclamations. L’association n’est pas organisée en pyramide verticale hiérarchique mais en démocratie et c’est essentiel de faire ressortir les insuffisances du système de santé.

En matière de santé et de médecine, pour nous, le plus compétent n’est pas le médecin, le biologiste ou le thérapeute mais l’homme de la rue. Parce qu’il est celui qui vit sa santé, celui qui peut le mieux décrire la vérité de ses ressentis physiologiques et psychologiques vis-à-vis d’une pathologie dont il souffre ou d’une thérapie qui lui est appliquée. Et il peut le faire beaucoup plus que n’importe quel moyen d’analyse de diagnostic médical. C’est donc lui qui doit avoir le plus la parole.

Pour le moment, nous indiquons dans notre charte de travail deux insuffisances principales. D’une part l’absence de complémentarité organisée et intelligente entre les médecines conventionnelles et les médecines non conventionnelles et d’autre part l’abus des traitement.

 

Les médecines conventionnelles et non conventionnelles.

On constate dans le monde médical planétaire deux organisations médicales : l’organisation officielle de la médecine conventionnelle et les médecines non conventionnelles. Or, lorsqu’un être humain souffre d’une pathologie, si la médecine conventionnelle règle son problème, c’est très bien. Mais si ce n’est pas le cas, il n’est pas dit qu’un concours complémentaire et organisé d’une façon cohérente et intelligente avec certaines médecines non conventionnelles ne puissent pas l’aider. Parfois il faut accompagner des techniques de médecine conventionnelle avec des méthodes de médecines non conventionnelles. Et ce n’est pourtant pas ce qui arrive en pratique.

 

L’abus des traitements.

La médecine conventionnelle s’est développée, au fil de ses 150 ans, dans une seule direction : on diagnostique une maladie par les symptômes qu’elle occasionne et à cette maladie correspondra des possibilités de thérapie. Cette direction est souvent efficace mais, selon l’Alliance pour la santé, elle connaît un certain nombre d’abus et énormément de symptômes invalidant qualifiés de maladie ne sont, en fait, qu’une réaction de l’organisme à une agression.
Par exemple, une agression virale provoquera une fièvre car la montée de la température tue le virus. Cependant, cette fièvre va être invalidante et, pour tuer le virus plus rapidement, le patient va prendre des antibiotiques. N’ayant plus lieu d’exister, la fièvre va disparaître. Le problème, c’est que les antibiotiques vont avoir des effets secondaires. Et parfois, ils peuvent être bien plus graves que ceux qu’aurait provoqués le virus. Les traitements ne devraient, dans l’idéal, être utilisés qu’en cas de symptômes insupportables.

 

Apprendre et comprendre sa santé.

L’Homme de la rue a son mot à dire. Prendre en compte un problème pathogène chez l’être humain, c’est considérer cet être humain obligatoirement à trois niveaux : son niveau matériel physiologique, son niveau immatériel psychique conscient et son niveau immatériel psychique inconscient. Dès que quelque chose se passe dans l’un de ces trois niveaux, ça se répercute dans les autres niveaux, avec des retours. Ces trois niveaux doivent être pris en compte du fait de leur interaction essentielle. Cela amène à comprendre combien un être humain a un pouvoir psychique d’auto-guérison physiologique sur lui-même. Un médecin qui explique à son patient le fonctionnement de la pathologie dont il souffre et celui de son traitement va permettre au patient de visualiser les choses et de contribuer à sa guérison. Mais ce pouvoir d’autoguérison, encore faut-il que la personne veuille la pratiquer.

Il faut d’abord faire comprendre à l’Homme de la rue que son premier patrimoine, c’est son être, avec ses trois niveaux, et qu’il doit apprendre à le gérer. Tout cela indépendamment de tous les systèmes de santé. Il doit prendre ses responsabilités et ne pas faire ce qu’on lui dit de faire. Il doit apprendre, comprendre et choisir. A partir de là, le patient doit prendre conscience de vouloir guérir et considérer, grâce à la compréhension, qu’il est plus fort que la maladie. C’est lui qui doit diriger son parcours santé. »

 

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