Présentes naturellement dans l’environnement, les particules fines ont vu leur concentration atmosphérique augmenter avec les activités humaines. Découvrez l’impact des particules fines et des méthodes pour vous en protéger.

 
 

La France atteint régulièrement le niveau d'alerte aux particules fines. Image du domaine public.
La France atteint régulièrement le niveau d’alerte aux particules fines. Image du domaine public.

 

Les particules fines sont des microparticules dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres (également appelées particulate matter soit PM2,5). Elles peuvent demeurer plusieurs jours en suspension dans l’atmosphère. Dans certaines conditions, des gaz comme l’ammoniac, les oxydes d’azote ou les composés organiques volatils (COV) peuvent se transformer en particules fines dans l’atmosphère. Les composés organiques volatils proviennent à « 90% de sources naturelles (par les plantes, certaines zones géologiques qui contiennent du charbon ou du gaz). Une partie peut aussi provenir des activités humaines (de l’industrie, de la combustion d’énergie, les transports…) ». Si la France est parvenue à améliorer la qualité de l’air depuis quelques années, elle atteint régulièrement le niveau d’alerte aux particules fines. Déclenché à partir d’une concentration de 80 microgrammes de PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 microns) par mètre cube d’air, le seuil d’alerte contraint la France à affronter la Cour de justice de l’Union européenne. Depuis 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère la pollution de l’air extérieur comme cancérigène et souligne que, même à faible concentration, la pollution aux petites particules a une incidence sanitaire. En 2012, elle estimait à 3,7 millions le nombre de décès prématurés causés dans le monde par la pollution ambiante (de l’air extérieur) dans les zones urbaines et rurales.

 
 

Purifier l’air intérieur : une nécessité

 

Si la plupart des sources de pollution de l’air extérieur nécessitent que les villes, les décideurs nationaux et internationaux, prennent des mesures dans des secteurs comme les transports, la gestion des déchets, le logement et l’agriculture, les individus peuvent agir à moindre échelle dans leur maison. Car à la pollution extérieure s’ajoute une pollution générée dans le bâtiment. Selon l’OMS, « la pollution à l’intérieur des habitations a provoqué plus de 4 millions de décès prématurés d’enfants et d’adultes en 2012 ».

 
 

Comment faire ?

 

Pour limiter les émissions de particules fines du chauffage bois, les fabricants doivent améliorer leurs appareils en incorporant des filtres à particules qui limiteront les émissions de polluants. Encore une fois, l’Allemagne montre une longueur d’avance en imposant déjà ce type de dispositif. Il est également recommandé d’utiliser des matériaux peu émissifs et de faire appel aux nouvelles technologies qui absorbent les COV. Sous forme de plaque de plâtre, de doublage thermo-acoustique, ou de dalle de plafond, Placo a développé une technologie qui élimine jusqu’à 80% des principaux COV présents dans l’air intérieur.

 
 

Sarah Belnez pour Sereni Magazine.