Entre le matelas de l’hôtel ou le tapis sauvage d’une forêt, votre choix est fait. Cette année, vos nuits se passeront sous les étoiles. Camping sauvage ou bivouac ? Quelles sont les différences ? Et surtout, quelles sont les règles à respecter ?

 
 

Bivouac ou camping sauvage ? Image du domaine public.
Bivouac ou camping sauvage ? Image du domaine public.

 

Comment résister à un été de liberté, la tête dans les étoiles ? Avec les nombreux rendez-vous célestes du mois d’août, dormir en pleine nature à de quoi faire rêver. Avant de planter votre tente sur le premier terrain sauvage trouvé, voici quelques précautions à prendre.

 
 

Camping sauvage ou bivouac ?

 

Généralement, le bivouac désigne les randonneurs, les alpinistes, les vététistes ou autres sportifs de passage qui, faute d’infrastructure proche, ne peuvent faire autrement que planter leur tente ou sortir leur matelas. Il s’agit donc d’un campement rudimentaire toléré qui dure habituellement une nuit. Contrairement aux campeurs logés légalement dans un camping, les adeptes du camping sauvage sont soumis à de nombreuses règles en France.

 
 

Respecter la loi

 

Si le bivouac est toléré, notamment en haute montagne pour des raisons évidentes, le camping est réglementé par la section « Camping, aménagement des parcs résidentiels de loisirs, implantation des habitations légères de loisirs et installation des résidences mobiles de loisirs et des caravanes » du « décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015 relatif à la partie réglementaire du livre Ier du code de l’urbanisme et à la modernisation du contenu du plan local d’urbanisme ». Selon la loi française, « il est interdit de camper même temporairement sur les routes et les voies publiques, dans les sites classés, inscrits ou protégés, à moins de 500 mètres d’un monument historique classé ou inscrit, dans les réserves naturelles, sur les rivages de la mer et à moins de 200 mètres des points d’eau utilisés pour la consommation ». De plus, le maire peut interdire le camping sur toute zone publique de manière temporaire ou permanente pour des raisons environnementales, sécuritaires, commerciales, esthétiques ou sanitaires. Les campeurs peuvent connaître ces restrictions par affichage en mairie et par un panneau placé aux points d’accès habituels de la zone interdite.

 
 

Camper en harmonie

 

Après avoir trouvé l’endroit parfait pour planter votre tente, quelques règles de savoir-vivre sont indispensables pour être en harmonie avec l’environnement. Pour respecter l’espace naturel dans lequel vous vous trouvez, pensez à ne rien laisser traîner et à bien ramasser tous vos déchets au moment de votre départ. Sachez également vous faire discret afin de ne pas déranger la faune locale. Vigilance accrue durant les périodes de reproduction, de nidification, lors de la croissance des petits ou encore pendant l’hiver. Enfin, même si vous pensez bien faire, ne laissez pas de nourriture pour les animaux sauvages, elle peut s’avérer dangereuse pour leur santé.

 
 

Sarah Belnez pour Sereni Magazine.